Quels sont nouveaux modes de consommation alimentaire, afin de réduire l’empreinte écologique de l’agriculture européenne ?

La détérioration de l’environnement montre ces innombrables inconvénients. L’utilisation des intrants agricoles fait partie des causes qui entrainent la dégradation des sols, la pollution de l’eau et de l’air. Les consommateurs commencent à exiger les certifications sur les emballages des produits alimentaires qu’ils achètent. De nouveaux modes de consommation alimentaire redonneraient vie à la planète. L’Union européenne renforce la politique agricole commune pour préserver l’environnement.

Les conséquences de l’actuel système alimentaire

De nombreuses espèces végétales et animales risquent de s’éteindre. Le risque d’extinction est élevé, car elle pourrait toucher jusqu’à 1 million d’espèces selon les recherches publiées récemment. La principale cause de cette extinction de masse s’avère les activités humaines notamment le système alimentaire. L’ensemble des activités de ce système engendre beaucoup d’effets néfastes à l’environnement. Ainsi, la transition vers de nouveaux modes de consommation alimentaire devient une nécessité afin de redonner un second souffle à la planète. La transformation et le transport des aliments produisent des gaz à effet de serre. L’émission des gaz à effet de serre sur l’atmosphère est la principale origine du changement climatique et du réchauffement planétaire. La transition vers une nouvelle politique alimentaire demeure la seule solution pour lutter contre ce problème environnemental.

Alimentation, une politique agro-écologique responsable

Les gouvernements de l’Union européenne ont attribué des aides aux agriculteurs depuis 2005 à condition qu’ils suivent les règles environnementales. Si un producteur n’applique pas la « conditionnalité des aides », il sera sanctionné ou privé de la subvention. Les nouveaux modes de consommation alimentaire devraient changer le système agricole pour garantir la préservation de la planète terre. La dégradation environnementale parait moindre avec le système agricole traditionnel et artisanal. L’absence des intrants chimiques dans le processus de production ne modifie pas considérablement la qualité des sols. Le problème c’est que la production n’arrive pas à subvenir aux besoins de l’espèce humaine. La consommation locale met de côté les moyens de transport polluants. Elle diminue les transformations que subissent les nourritures. Par conséquent, la dépense en énergie destinée aux transformations dans les industries agroalimentaires se réduit largement.

Une alimentation durable au profit de l’environnement et de l’homme

La politique agricole met en place des dispositifs pour encourager les producteurs à s’engager davantage pour préserver l’environnement. Les agriculteurs reçoivent un paiement par hectare s’ils ont respecté les conditions requises. Parmi ces règles, on peut citer l’aménagement d’un espace d’intérêt écologique, la diversification des cultures et le maintien permanent d’une prairie. L’Union européenne encourage la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, la gestion des prairies… Un deuxième fonds est alloué à ceux qui appliquent les modalités inscrites dans la politique agricole commune. Pour promouvoir l’agriculture biologique, des aides spécifiques sont disponibles. Ces subventions demeurent disponibles pour la phase de transition vers l’agriculture biologique et pour le maintien de l’exploitation. Les modes de consommation alimentaire se transforment progressivement.
L’agriculture biologique convient bien à un circuit court
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